Le président René Desbaillets a tout d’abord relevé l’augmentation des membres de la section (+7,7%), ce qui représente la meilleure performance de toutes les sections suisses. Le fait que cette section ait un accord avec l’assurance Zurich, en ce qui concerne les questions de dépannage, encourage les automobilistes à la rejoindre. En effet, lorsqu’un conducteur tombe en panne à l’étranger (même si les voitures modernes ont moins souvent des avaries), plusieurs constructeurs ne permettent plus à n’importe qui d’ouvrir le capot, ce qui oblige souvent le rapatriement de la voiture. D’autre part, on a constaté que les pannes dues à la batterie sont de plus en plus fréquentes, en raison de l’utilisation accrue d’appareils électroniques à bord, ou, plus simplement, de problèmes électroniques. La section genevoise a également conclu un accord avec la société autoroutière française AREA afin d’obtenir des abonnements de télépéage, procurant ainsi une facilité aux membres genevois.
2015 en revue
L’année dernière, la section genevoise s’est occupée d’animer le stand ACS du Salon de l’auto. En collaboration avec la brigade d’éducation routière de la police genevoise, elle a participé à l’instruction de quelque 600 élèves dans le cadre de l’opération «Merle blanc» pour les sensibiliser aux difficultés de la circulation.
Autre volet de l’activité de l’ACS Genève: la section met des juges à disposition dans le cadre du Salon international des inventions. Elle y décerne un prix à la meilleure invention dans le domaine du transport et de la mobilité. Pour ce faire, quatre juges de la section se prononcent sur les inventions présentées. L’année dernière, c’est un inventeur polonais qui a été primé pour un système de réglage des rétroviseurs de moto. Du côté du sport automobile, la section a organisé la 3e édition du Slalom de Genève, une manche du championnat suisse organisée à Palexpo. Le samedi, l’épreuve était réservée aux locaux et le dimanche aux licenciés. Il s’agissait d’une compétition unique en Suisse et peut-être même en Europe, vu qu’elle se disputait sur un tiers à l’intérieur et deux tiers à l’extérieur.
Prises de position
Le président a rappelé qu’en 2015 et même au-delà, le comité a beaucoup travaillé sur une révision de Via sicura: «Nous faisons partie du comité d’initiative, comme les Vaudois. Les Suisses allemands n’en font pas encore partie, mais l’initiative a été lancée quand même. Lors de la dernière séance des présidents, il a été annoncé que le président central a été mandaté de nous rejoindre. A Genève, il se formera un comité genevois à ce sujet, mais nous attendions le résultat de la votation du 5 juin pour bien séparer les sujets.»
Dans le même esprit, l’ACS Genève soutient dans une certaine mesure la pétition de GHI, hebdomadaire gratuit genevois, contre les hausses choquantes des amendes liées à la circulation à Genève. Le barème des contraventions édicté par le procureur général en vertu de la loi, a connu une forte augmentation en octobre 2015. D’où la réaction du journal et des clubs automobiles.
Le comité s’est aussi attaché à faire campagne pour la votation du tunnel du Gothard. René Desbaillets précise: «Les résultats sont très favorables quand on sait que 50% des Genevois n’ont jamais mis les pieds au Tessin et que 49% des votants du canton ont dit oui au tunnel.» L’assemblée s’étant tenue début juin, l’ACS Genève a mentionné son engagement pour soutenir la campagne de l’initiative vache à lait, qui n’aura finalement pas passé les urnes. Toujours du côté politique, le président a soutenu l’idée d’empêcher le Conseil fédéral de décider tout seul du montant des taxes, notamment en ce qui concerne l’attribution des revenus de la LPLP. En conclusion de l’assemblée, quelques insignes de vétérans ont été remis à des membres ayant entre 25 et 40 ans de sociétariat.